Réunion de l'Ordre du Phoenix [Pv Nymphadora] Déconseillé aux âmes sensibles...

**Remus Lupin** Dim 5 Juil - 21:42

La réunion se termina. Tous les membres partirent. Bientôt, il ne resta plus que lui, Arthur et Molly Weasley... et Nymphadora Tonks. Remus s'obstinait à ne pas la regarder. Depuis le début de la réunion, il devait supporter les regards de la jeune fille et de Molly peser sur lui. Lorsqu'il était arrivé, Remus avait fait comme si rien ne s'était passé entre lui et Nymphadora. Il l'avait salué, tout en évitant soigneusement de croiser son regard, puis s'était tourné vers une autre personne. Cependant, il l'avait royalement ignoré, faisant comme si elle n'était pas là. Durant toute la réunion, il avait gardé un visage impassible, qui n'exprimait aucune émotion. Cependant, si de l'extérieur il semblait calme, à l'intérieur, c'était tout le contraire. Les rares fois où il l'avait regarder, il avait sentit son cœur s'accélérer, et se serrer. Une envie irrésistible de s'approcher d'elle, de la toucher, de l'embrasser, s'était emparé de lui. Il avait eu du mal à résister. Il n'avait pas écouter un mot de la réunion, trop occupé à penser à Nymphadora. La nuit qu'ils avaient passés ensemble n'avait cessé d'occuper ses pensées. Et il se haïssait, car non seulement il avait fait souffrir Nymphadora, et avait ainsi perdu la seule amie qui lui restait, mais de plus, il n'arrivait pas à regretter cette nuit. Cette nuit si magique, où il s'était sentit vivre, heureux. Pendant un moment, un instant, il avait eu l'impression d'être un humain, un vrai humain. Mais c'était finit, terminé. Par sa faute... Enfin sa faute... De toute façon, Nymphadora ne l'aimait même pas. C'était juste l'idée d'un soir, deux âmes perdues qui se sont retrouvés au même endroit par hasard, et se sont consolé ensemble. Juste l'idée d'un soir... Trop pauvre, trop vieux, trop dangereux... Il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit...

_ Remus ? Sa ne vas pas ?

Il leva la tête à l'appel de son nom. C'était Molly qui venait de l'appeler. Il afficha un sourire qui lui paraissait faux, puis répondit un peu trop vite :

_ Si si... Je... Je vais bien... Très bien...

Tous les regards étaient posés sur lui... Gêné, il se leva, et annonça :

_ Euhm... Je vais y aller. Bonne soirée à tous. Merci pour tout Molly. A bientôt j'espère...

Il récupéra ses vêtements, puis sortit. La pluie s'était arrêté, mais il faisait encore frais. Il frissonna, ses vêtements miteux ne le protégeant pas du froid. Il se dirigeait vers la sortie de la zone anti-transplanage, lorsqu'il entendit quelqu'un l'appeler. Reconnaissant la voix de Nymphadora, il se mordit la lève inférieure. Puis, il inspira profondément, reprit un visage impassible, et se retourna.

_ Nymphadora ?

Son cœur bondit dans sa poitrine lorsqu'il aperçut ses cheveux roses chewing-gum se rapprocher de lui. Son cœur s'accéléra, et un désir profond l'envahit. Le maintenant avec peine, il attendit que Nymphadora prenne la parole, n'osant pas croiser son regard, de peur de se dévoiler.

**Nymphadora Tonks** Dim 5 Juil - 22:32

La réunion avait été la plus longue de sa vie. Cela n'en finissait pas, elle entendait les voix des différents membres de l'ordre sans les comprendre et cherchait désespérément à croiser son regard. Il n'avait pas eu une seule réaction à son égard, il l'avait saluer presque froidement et l'avait éviter durant toute la réunion. Il fuyait ses regards, mais elle ne cessait pas de le fixer pour autant. Son indifférence lui faisait mal, elle était complètement bouleversée, les émotions se bousculaient dans sa tête tendit qu'elle se répétait sans cesse la même question: Pourquoi ?

Pourquoi lui ne semblait-il rien ressentir alors qu'elle était complètement chamboulée ? Pourquoi était-il parti ? Pourquoi s'était-il excusé ? Elle ne supportait plus de garder ces questions sans réponses. Elle n'avait pas réussit à obtenir de réponse ce matin, mais là elle avait besoin de réponses. Elle avait mal rien qu'à l'idée de pensé qu'il avait vu leur relation comme une histoire sans lendemain. C'était impossible, elle éprouvait trop de choses pour lui pour que cela ne soit pas réciproque, elle refusait d'y croire. Mais si il éprouvait quelque chose pour elle, pourquoi restait-il si distant ? Pourquoi, ce mot revenait sans cesse dans sa tête, elle ne comprenait pas.

La réunion se termina, elle entendait moins de voix, mais gardait le regard rivés sur Remus, prête à intercepter son regard dès qu'il le tournerait vers elle. Elle sursauta en entendant le prénom de Remus.

-Remus ? Sa ne vas pas ?

C'était Molly Weasley qui venait d elui demander ça et Tonks guetta sa réaction, examinant chaque geste, chaque réaction qui pouvait traduire une quelquonque émotion. il affichait un sourire, sourire qui semblait faux, mais que Molly ne sembla pas remarquer.

-Si si... Je... Je vais bien... Très bien...

Une boule se forma dans sa gorge, il prétendait aller bien, "très bien" même. Alors qu'elle était presque détruite depuis ce matin ! Il se leva et elle palit, il ne comptait pas partir ? Pas encore ? Son coeur se serra et explosa quand il ajouta,

-Euhm... Je vais y aller. Bonne soirée à tous. Merci pour tout Molly. A bientôt j'espère...

C'était hors-de-question ! Il ne pouvait pas la laisser ! Pas encore...Il ne pouvait pa slui faire ça, ça faisait trop mal et elle ne supporterait pas de le voir partir une nouvelle fois sans explication. Peut-être ne ressentait-il rien pour elle, mais dans ce cas là elle voulait le savoir, vivre dans le doute et l'espoir était insuportable. Elle eut l'impression de recevoir une giffle lorsqu'elle entendit la porte claquer, et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Il l'avait fait, encore une fois, mais cette fois elle le rattraperait à temps. Elle ne prit ni le temps de saluer Arthur et Molly, ni le temps de prendre sa veste et s'élança dehors. Le vent fouettait ses bras nus mais elle s'en fichait, elle l'interpela * faites qu'il s'arrète !* Et en effet il s'arreta, et se retourna. Mais en se retrouvant face à son visage, visage impassible, sans aucune émotion, elle ne put retenir une larme de s'échapper de ses yeux. Pourquoi était il parti ? Pourquoi son visage était-il si dur et impassible ? Ne ressentait-il donc rien ?

-Nymphadora ?

Elle essaya de ravaller ses larmes, et demanda d'une voix moins maitrisée qu'elle ne l'arait voulut.

-Pourquoi tu es parti ?

Elle détestait le tremblement de sa voix, le ton presque suppliant et cette fichue larme qui coulait sur sa joue. Elle avait l'impression d'être faible, elle détestait ça ! Elle continua de chercher désésperement son regard, elle avait besoin de le regarder dans les yeux.

**Remus Lupin** Lun 6 Juil - 14:10

Il s'obstinait à fixer un point au dessus de son épaule, lorsqu'il l'entendit lui demander pourquoi il était partit. Lui qui faisait tout pour ne pas croiser son regard ne put faire autrement lorqu'il entendit le tremblement de sa voix, et le ton presque suppliant. Ses yeux croisèrent les siens, et il remarqua alors avec surprise qu'elle... pleurait. Un désir immense le prit alors, et il dut faire de gros effort pour ne pas aller la serrer contre lui.

Il ne voulait pas répondre à sa question. Il mentait si mal qu'elle ne mettrait sans doute pas une seconde à comprendre qu'il lui mentait. Alors à quoi bon lui dire que c'était parce qu'il ne l'aimait pas, que c'était pour son bien, et qu'elle méritait mieux ? A quoi bon lui dire qu'elle ne l'attirait pas, alors qu'à chaque fois qu'il posait son regard sur elle, un désir immense s'emparait de lui ?

_ Je pensais avoir été assez clair avec le mot.

Sa voix rauque était froide. Il s'étonnait lui même d'avoir réussi à prendre une voix glaciale et tranchante. Mais il se haïssait aussi. De lui faire mal. de la faire souffrir, pleurer. Pourquoi pleurait-elle ? Il n'était rien pour elle. Comme si elle avait pû l'aimer rien qu'un instant, une seconde... N'importe quoi...

Il sentit son coeur se briser sous ses pensées, car après tout, une partie de lui avait espéré qu'elle l'aime, même si c'était impossible qu'elle éprouve autre chose pour lui que de l'amitié, et encore...

Il aurait voulu partir, fuir loin, très loin. Pourquoi ses pieds n'arrivaient donc pas à bouger ? Pourquoi n'arrivait il pas à effectuer un mouvement ? Juste quelques mètres, et il pourrait transplaner, fuir, fuir loin, très loin... Mais il n'arrivait pas à bouger, il n'était pas capable d'effectuer un simple petit pas. Pourquoi ? Parce qu'elle se rapprochait de lui, vers lui... Que faisait-elle ? Pourquoi ne pouvait-elle pas seulement la haïr ? Pourquoi lui donnait-elle de faux espoirs ? Elle ne pouvait pas l'aimer, c'était imposible. Qui donc pouvait donc tomber amoureux d'un loup-garou, vieux, pauvre, et dangeureux. Trop pauvre, trop vieux, trop dangereux... Que faisait-il encore là ? Pourquoi la laissait-il s'approcher de lui ? Et pourquoi donc elle s'approchait de lui ? A chaque pas qu'elle faisait pour les rapprocher, son coeur s'accélérait, et ses jambes semblaient devenir de guimauve. Il était incapable de bouger... Bientôt, elle fut près de lui, trop près, beaucoup trop près... Il pouvait distinguer chaque partie de son visage si magnifique... Quelques larmes coulaient sur ses joues... Comment détourner le regard d'elle ? Elle était si belle... Son coeur s'accéléra encore plus, tandis qu'un désir intense envahit ses yeux... Il croisa alors son regard... Non... Ce n'était pas possible...

Trop tard. Il voyait la surprise dans ses yeux. Elle avait vu le désir dans ses yeux. Qu'avait-il donc fait ? Pourquoi s'était donc t'elle approcher si près de lui ? Il essaya de reculer avec peine, mais la force l'avait déserté. Il en était incapable... Il n'osa plus la regarder, de peur de voir du dégoût dans ses yeux, et de découvrir que cette nuit n'avait été qu'une partie de plaisir pour elle, qu'elle ne ressentait rien pour lui. Mais à quoi donc s'était-il attendu ? A qu'elle l'aime ? Il était misérable... Sans doute, si elle avait partagé cette nuit avec lui, c'était parce qu'elle avait eu pitié de lui, ou parce qu'elel était triste... Quel imbécile. Comment avait-il pu pensé rien qu'une seconde qu'il lui plaisait ? Il était bien trop... trop... trop pauvre, trop vieux, trop dangereux... Il était bien sot d'avoir espérer rien que pendant une seconde... Son coeur se serra, et un noeud se forma dans son ventre. Il avait mal, si mal... Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu qu'il tombe amoureux ? L'amitié lui suffisait... L'amitié lui avait toujour suffit... Il avait abandonné tout espoir d'aimer et d'être aimé le jour où il avait été mordu par Fenrir Greyback. Alors pourquoi ? Pourquoi... La voix de Nymphadora Tonks le sortit alors de ses pensées...

**Nymphadora Tonks** Lun 6 Juil - 21:49

Elle s'approchait de lui, chaque pas qu'elle faisait ne faisait que la rapprocher. Elle voulait s'arrêter, c'était trop douloureux de le sentir et de le voir près d'elle. Mais ses pieds continuaient d'avancer, l'un devant l'autre...Son regard ne se détachait pas de lui et plus elle approchait, plus son cœur se serrait, mais ses pieds continuaient d'avancer. Il fixait un point derrière elle, mais elle continuait de vainement chercher son regard.

-Je pensais avoir été assez clair avec le mot.

Il avait une voix froide, dure, vide. Il n'y avait aucune émotion dans sa voix, son cœur se tordit. Pourquoi y aurait-il eu une quelconque émotion ? Il ne ressentait apparemment rien pour elle alors pourquoi s'obstinait-elle ? Pourquoi continuait-elle à avancer ? Il fallait qu'elle s'arrête, qu'elle arrête tout. Elle avait en effet vu un mot sur la table ce matin, elle n'avait pas eut la force de la lire. Elle n'avait pas voulut se faire détruire par de simples mots sur un bout de papier, elle avait eu peur de la lire parce que malgré elle, elle avait encore un faible espoir qu'il éprouve des sentiments pour elle, c'était ridicule, elle le savait bien. Mais elle préférait l'entendre dire le contraire plutôt que de le lire sur un bout de papier.

Il posa enfin le regard sur elle, et son cœur bondit. Elle l'avait vu, elle avait vu cette lueur de désir passer dans ses yeux, il avait pendant quelques instants eut l'air troublé, était-ce à cause du fait qu'elle était tout près de lui maintenant ? Elle soupira, le désir ce n'est pas l'amour...Peut-être étaient-ce pour ça qu'ils avaient passé la nuit ensemble , Pour le désir, l'envie ? Elle sentit quelques larmes de plus rouler sur ses joues et serra les dents, sans pour autant baisser le regard. Elle fourra une main dans la poche de son jean et en sortit l'enveloppe qu'elle avait récupérer sur la table, elle la plaqua sur son torse.

-Je l'ai pas lu, ta lettre !

Elle était presque agressive, mais pas convaincante car les larmes coulaient toujours sur ses joues. Elle gardait l'index posé sur son torse, maintenant la lettre, et avait le regard levé vers lui, avec comme une lueur de défi dans le regard.

-Mais vas-y, explique moi...

Sa voix était tout de suite moins maitrisée, car au fond elle savait qu'elle ne supporterait pas son explication. Elle voulait paraitre agressive, le défier pour voir si il craquerait ou pas, mais au fond elle avait terriblement peur de ce qu'il allait dire.

**Remus Lupin** Mar 7 Juil - 16:51

Le ton agressive qu'elle eut en lui disant qu'elle n'avait pas lu sa lettre lui brisa le coeur. C'est alors qu'elle continua d'avancer... Non. Il ne fallait pas. Il ne fallait pas... Comment allait-il pouvoir résister, alors qu'elle était si près de lui, si proche... Tout en parlant, elle avait sortit la lettre, et c'est avec peur qu'il la vit la plaquer contre son torse, son idex la maintenant. Peur de ne pas pouvoir résister... Son coeur s'accéléra, et se mit à battre si fort, qu'elle devait sans doute l'attendre. Par Merlin... Mais dans quelle galère s'était-il encore fourrer ? Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit elle aussi là bas, dans la maison de Sirius...

Tonks leva le regard vers lui, et il ne pu l'éviter. Il lut la lieur de défi dans son regard, tandis qu'elle lui demander de lui expliquer. Il remarqua qu'elle ne maîtrisait pas sa voix, et un espoir vint s'engouffrer en lui. Se pouvait-il qu'elle l'aimât ? Se pouvait-il qu'elle ressente réellement quelque chose pour lui ?

Il se reprit. Qu'est-ce que ça changerait de toute façon ? Il n'avait pas le droit d'aimer. Et puis, l'amitié lui suffisait. Elle lui avait toujour suffi... Alors pourquoi l'amour venait-il s'engouffrer en lui ? Pourquoi, tandis qu'il ne parvenait plus à décrocher son regard de Nymphadora, et que le simple contact de son doigt contre lui faisait accélérer son coeur, un lueur de désir brillait dans ses yeux ? Pourquoi la désirait-il ? Pourquoi devait-il l'aimer ? Pour elle, pour son bien, il devait à tout prix lui faire croire qu'il ne l'aimait pas. Pourtant, il était incapable de décrocher son regard d'elle...

Il lut de nouveau la surprise dans son regard, et sut qu'elle avait compris. Elle avait compris que ce qu'il ressentait pour elle était bien plus fort qu'un simple désir. Il lut dans son regard la surprise que cela lui apportait, et il ne put en supporter plus. Il ne voulait pas voir. Il ne voulait pas la voir le dégoût qui allait prendre la place de la surprise juste après. C'était trop dur. Même si il se refusait à l'aimer, savoir qu'il la dégoutait le rendrait encore plus malheureux qu'il ne l'était déjà. Aussi détourna t'il le regard, et dit simplement :

_ Tu mérites mieux que moi. De toute façon, même si je t'inspirais autre chose que du dégoût, ou que tu m'aimais, je ne te mérite pas. Je suis trop vieux, trop pauvre et bien trop dangereux.

Trop vieux, trop pauvre, trop dangereux... Combien de fois se l'était-il dit ? Oui, il était bien trop vieux, trop pauvre et trop dangereux... Il retint un soupir, n'osant pas recroiser le regard de Nymphadora. Il aurait voulu partir, fuir le plus loin possible... Mais ses jambes ne semblaient pas vouloir bougé. Son corps entier ne semblait pas vouloir lui obéir. Il n'arrivait même pas à repousser ce doigt, ce simple doigt qui lui faisait pourtant si d'effet...

Il sentait le regard de Nymphadora peser sur lui, mais n'osa pas le croiser. La voix de Nymphadore reprit alors la parole, et surpris par son ton, il releva la tête. Il fut alors encore plus surpris en voyant l'air de la jeune fille, et l'expression qu'elle arborait...

**Nymphadora Tonks** Mar 7 Juil - 17:47

Elle soutenait son regard, essayant d'y chercher le moindre signe d'émotion. Son doigt pointé sur son torse tremblait légèrement, elle tenta de sa calmer. Pourquoi était-elle si faible tout à coup ? Elle était plus forte que ça elle le savait, pourtant son doigt continuait de trembler, pourquoi ses larmes continuaient-elle de couler ? pourquoi son cœur continuait-il d'ésperer ? D'ailleurs qu'espérait-elle ? Qu'il l'aime ? C'était impossible, sinon il ne serait pas parti, si il l'aimait il serait resté avec elle, cette pensée lui fendit le cœur.

Mais si il ne l'aimait pas, pourquoi sentait-elle son cœur s'affoler sous son doigts ? Alors elle continuait d'ésperer malgré elle, d'ésperer que ce battement de cœur soit pour elle. Elle voulait des explications, mais avait peur de les entendre, elle avait peur de l'entendre dire qu'il ne l'aimait pas, qu'ils étaient amis, rien de plus...Non, il fallait que se soit autre chose, elle ne supporterait pas de l'entendre dire ça...

Il détourna le regard, elle était sure de l'avoir vue de nouveau, cette lueur de désir et d'émotion dans son regard, elle plaqua alors toute sa main contre son torse, la faisant glisser sous son manteau, et sentit son propre cœur se mettre à lui marteler les cotes lorsqu'elle sentit celui de Remus battre si fort, elle n'avait peut-être pas tort d'ésperer finalement. peut-être allait-il lui donner une simple explication à son départ, un rendez vous, ou quelque chose du genre.

-Tu mérites mieux que moi. De toute façon, même si je
t'inspirais autre chose que du dégoût, ou que tu m'aimais, je ne te
mérite pas. Je suis trop vieux, trop pauvre et bien trop dangereux.

Son esprit mit quelques temps à comprendre l'intégralité de ce qu'il avait dit, il fallait dire que les battements de son cœur la troublait un peu. Il pensait qu'il n'était pas fait pour elle, qu'il était trop dangereux, il la protégeait ? Donc il l'aimait ? En tout cas il ne lui avait pas donné la seule explication qui aurait pu la faire renoncer à lui: qu'il ne l'aimait pas.

Son coeur semblait vraiment sur le point d'exploser, elle eut presque envie de rire, elle avait eut tellement peur, de ne pas lui plaire, de ne pas être assez bien pour lui...maintenant elle avait envie d elui dire que tout ça n'était rien, sa lycantrophie, l'âge, l'argent...Tout ça elle s'en fichait et elle aurait pu le crier à la terre entière tellement elle était heureuse, et soulagée. Elle continuait de le regarder avec un léger sourire sur le visage, malgré quelques larmes qui glissait encore sur ses joues.

-Je m'en fiche...tout ça ne compte pas...je...je n'en ai rien à faire !

Elle avait du mal à retenir sa joie et se rapprocha un peu de lui, amenant leurs deux corps à se frôler. Elle posa une main sur sa joue, l'obligeant doucement à tourner la tête, puis elle le regarda un instant, elle se laissa emporter par son regard doré...Elle l'aimait, elle l'aimait tellement...pourquoi attendre ?

-Je t'aime...

Sa main s'accrocha un peu à sa chemise, ses jambes faiblirent un peu, elle s'approcha encore légèrement. Elle entendait sa respiration un peu désordonné, sentait les battement de son coeur...Tout ça lui indiquait plus de choses que les mots n'auraient pu lui en montrer, elle n'était pas la seule à éprouver des sentiments...

**Remus Lupin** Mar 7 Juil - 19:14

Elle souriait... A la voir heureuse, il aurait pu aussi l'être, mais il ne pouvait pas l'être. Il l'avait rendu heureuse, et il allait à présent la rendre malheureuse. Alors comment pourrait-il sourire ? Il savait qu'il faisait ça pour elle, pour la protéger, pour son bien, mais il en souffrait autant. Elle plaqua alors complètement la main contre son torse, et son coeur s'accéléra encore plus, si c'était possible.

Nymphadora prit alors la parole, lui disant qu'elle s'en fichait, que ça ne comptait pas et qu'elle n'en avait rien à faire. Oh comme il aurait aimer la croire ! Comme il aurait aimé pensé qu'elle était sincère. Mais elle ne pouvait pas l'être. Comment pourrait-elle aimer quelqu'un comme lui ? Comment pouvait-elle seulement le désirer ? Il ne pouvait pas la croire, n'y arrivait pas.

C'est alors qu'il sentit un corp se coller au sien, et une main douce et délicate venir se poser sur sa joue. Il retint un gémissement, tandis que son coeur battait les records de vitesse en battement. Pourquoi faisait-elle tout ça ? Pourquoi devait elle jouer ainsi avec lui, avec ses sentiments ? Ne pouvait-elle donc pas le laisser tranquille ? Sentant une petite pression sur sa joue, il tourna la tête vers elle. Ses yeux exprimaient un désir qu'il ne pouvait plus lui cacher, et remplacait les mots. Il se plongea dans son regard, impuissant. Leur corps étaient beaucoup trop près l'un de l'autre... Les contacts de ses main sur son torse et sur sa joue le rendait fou. Et pourtant... Et pourtant... Il n'arrivait pas à bouge. En était incapable.

-Je t'aime...

Elle les avait prononcés, ces deux mots que lui était incapable de lui dire. Non parce que c'était faux, mais parce qu'il ne pouvait s'y résoudre. Elle l'aimait... Avait-il bien compris ce qu'elle venait de lui dire ? Savait-elle combien il avait espéré autant qu'il avait redouté ces quelques mots ?

Sa respiration était irégulière, et son coeur n'était pas loin d'exploser... Il était heureux. Heureux car elle l'aimait, et que lui aussi. Heureux car ses espoirs, ses espérances étaient devenues réalités. Heureux parce qu'elle se trouvait là, près de lui, son visage à quelques centimètres du sien, l'une de ses mains contre sa joue, tandis que l'autre s'accrochait un peu plus à sa chemise. Mais malheureux car il ne pouvait pas, n'en avait pas le droit...

_ Nymphadora... Non...

Sa voix rauque s'était brisé sur le dernier mot, qui était presque une supplique. Il était désespéré... Il ne pouvait en supporter plus... Comment résister ? Pourquoi résister ? A quoi bon...

Les lèvres de la jeune fille s'étaient rapprochés des siennes un peu plus... Pourquoi ne pas franchir les cinq milimètres restant, et s'abandonner au désir ? Combien de temps pourrait-il résister encore ?...

Lorsque ses lèvres s'abandonèrent à celle de la jeune fille, il se sentit revivre, et à la fois mourir, et toutes pensées partirent de son esprit. Pourtant, il savait qu'il ne devrait pas, mais il n'avait plus la force de résister, de lui résister... Elle était si attirante... Et il la désirait... Tellement... Ses lèvres prirent entièrement possession des siennes, tandis qu'il glissait une main dans ses cheveux roses qu'il aimait tant, sur sa nuque, et que son autre main venait se glisser dans son dos, et qu'il l'attirait à lui. Ses yeux se fermèrent, tandis qu'il s'abandonnait complètement à elle...

**Nymphadora Tonks** Mar 7 Juil - 19:37

La respiration de Remus devenait irrégulière, précipitée, et celle de la jeune fille ne tarda pas à l'imiter. Elle se faisait haletante et sentait le désir la consumer petit à petit. Elle sourit légèrement en voyant le visage de Remus changer un instant, il avait eut l'air heureux, son visage c'était illuminé, pendant un instant...Elle resserra l'étreinte de sa main autours de sa chemise et se hissa sur la pointe des pieds, ne laissant que quelques centimètre, quelques millimètre entres leurs lèvres.

Elle sentait la respiration de Remus effleurer ses lèvres et c'était à chaque fois plus dur de résister, de ne pas franchir ces quelques millimètres. Elle avait l'impression que ce n'était pas elle de le faire, il n'avait pas répondu à sa déclaration, si il l'embrassait elle en conclurait qu'il l'aimait aussi. Elle l'attendit donc...

-Nymphadora... Non...

Il n'y avait aucune colère, aucune force dans ses paroles. Elles n'étaient même plus convaincantes, son ton était suppliant, sa voix rauque, mais elle savait qu'il ne voulait pas qu'elle arrête, son cœur et sa respiration hurlait le contraire de ce qu'il disait.

Elle sentit alors ses lèvres se poser contre les siennes et soupira de plaisir avant de s'abandonner complètement lui. Elle frémit, ses jambes faiblirent et sa main quitta la joue de Remus pour s'enrouler autour de son cou, l'autre toujours sur son torse cherchait à déboutonner un bouton de sa chemise. Il passa une main dans son dos et l'attira à lui, elle se laissa faire et plaqua son corps contre le sien. Elle frissonna légèrement en sentant une main passer dans ses cheveux. sa main réussit enfin à vaincre le bouton de la chemise de Remus et se glissa en dessous.

Elle sentit une goutte d'eau tombé sur son bras mais ne bougea pas, elle n'aurait bougé pour rien au monde. Mais d'autres gouttes d'eau glacée vinrent rejoindre la première et elle se maudit de ne pas avoir prit sa veste. Mais elle continuait de l'embrasser, avec plus de fougue, de passion. Elle ne tarda pas à être complètement tremper, et sépara à contre coeur ses lèvres de celles de Remus. Elle s'empara de la main du lycanthrope et se mit à courir jusqu'à la fin de la zone anti-transplanage, une fois qu'ils furent dehors elle posa encore une fois ses lèvres sur les siennes, puis sortit sa baguette et les fit transplanner.

Ils réapparurent devant le 12 square Grimmaud, leurs deux corps étaient toujours si près l'un de l'autre et elle l'embrassa de nouveau, l'attirant à lui de façon à avoir le dos collé contre la porte de la veille maison. Il pleuvait toujours mais ils étaient abrités. Elle ne se contenait plus, elle avait eut tellement peur de ne pas lui plaire et elle était si heureuse que ce ne soit pas le cas ! C'était tellement merveilleux de savoir qu'il l'aimait aussi qu'elle devenait complètement incontrôlable. Elle avait trop chaud malgré le vent froid, elle l'embrassait avec fougue e resserra un peu l'étreinte de son bras autour de son coup, collant un peu plus, si c'était possible, leurw corps ensemble.

**Remus Lupin** Mar 7 Juil - 22:29

Trop occupé à embrasser Nymphadora, il ne remarqua même pas qu'elle était entrain de lui déboutonner sa chemise. Ce ne fut que lorsqu'il sentit une main contre son torse, qu'il ne s'en aperçut, et il était déjà trop tard... Il frissona de plaisir et son corps fut agité de tremblements tellement il était remplit de plaisir...

C'est alors qu'il sentit une goutte tomber dans ses cheveux. Il n'y préta pas d'attention. Il avait tout oublier... Où il était et pourquoi il ne devait surtout pas faire ce qu'il faisait à ce moment précis. Même lorsqu'il se mit à pleuvoir des cordes, il ne réagit pas, trop occupé à embrasser la jeune fille. C'est alors qu'il se mit à frissonner violamment. Il était trempé des pieds à la tête, et ses vêtements ne le protégeait pas vraiment de la pluie. Bien qu'il frissonna, il n'arrêta pas ses baisers. Il en était incapable...

C'est alors que des lèvres se séparèrent des siennes, et qu'une main se glissa dans la sienne. Il mit quelques instants à se rendre compte de ce qui se passait. Pourquoi Nymphadora avait-elle arrêté de l'embrasser ? Venait-elle de se rendre compte qu'elle ne l'aimait pas au final ? Ou alors, peut être qu'il embrassait mal...

Non mais il délirait... Voilà qu'il commencait à avoir peur qu'elle ne l'aime pas ! Mais n'était-ce donc pas ce qu'il voulait ? Ne désirait-il pas qu'elle soit avec quelqu'un d'autre de mieux ? Qui ne soit ni vieux, ni pauvre, ni dangereux ? Si, c'était ce qu'il voulait... Alors que faisait-il ici entrain de l'embrasser ? Il commençait à reprendre ses esprits, et à réfléchir, lorsque des lèvres reprirent leur position sur les siennes, faisant abstraction de toutes ses pensées. Il émit un petit gémissement, une plainte à peine audible, avant de crier défaite, et de lui rendre son baiser. Il ressentit alors une impression qu'il connaissait bien. Il eut l'impression d'être compréssé dans un tuyau. Etonné, il ouvrit les yeux, et put voir qu'il se trouvait à Londres, devant la porte du 12 square Grimmaud. Des souvenirs affluèrent à cette pensée, et il n'était pas très enthousiasme d'y entrer. Mais Nymphadora l'embrassa de nouveau, l'attirant à lui. Il ne tenta même pas de résister, et répondit avec fougue à son baiser. Malgrès la pluie, il avait chaud, trop chaud... Nymphadora l'attira à lui, et se serra contre elle, la plaquant sur la porte. Tout en continuant de l'embrassant, il chercha à l'aveuglette la poignée de la porte, qu'il ne tarda pas à trouver. Il l'ouvrit alors, puis referma aussi doucement qu'il pu. La mère de Sirius ne s'était pas réveillé, mais il n'y pensait même pas. C'est avec empressement qu'il conduisit la jeune fille vers une des chambre de l'étage, tout en maintenant leur étreinte et en continuant leurs baisers. Il entra dans la première pièce qui fut à disposition, et referma la porte aussitôt. L'elfe devait être avec les malefoy où il ne savait où, mais il prit comme même la précaution de fermer la porte à clé. Au cas où. Puis, n'en pouvant plus, il allongea la jeune femme sur le lit, et s'allongea sur elle, essayant de ne pas trop lui peser dessus, histoire de ne pas l'écraser. Il sentit des mains lui enlever sa chemise trempé, tandis qu'il faisait de même avec le haut de la jeune fille. Cependant, il continuait de frissonner. De froid, et de plaisir. Une fièvre s'empara de lui, tandis que son désir se déculplait. Ses baisers se firent plus passionés, plus fougeux, plus sauvage. De ses mains, il caressait chaque partie, chaque centimètre carré de la demoiselle. Fiévreux, il arracha le pantalon de Nymphadora, qu'il jeta dans un coin de la pièce, puis quelques instants plus tard, il fit de même avec le sien, après avoir enlevé ses chaussures sans défaire les lacets et ses chaussettes. Remplis de désir, il colla un peu plus son corp à celui de la jeune fille, et plaquer l'un à l'autre, il lui donna un énième baiser...

**Nymphadora Tonks** Mar 7 Juil - 23:01

Tandis qu'elle l'embrassait avec toute la passion et la fougue qu'elle pouvait elle sentit la porte s'ouvrir légèrement et se glissa à l'intérieur de la maison, sans pour autant rompre leur baiser. Elle ne voulait le rompre sous aucun prétexte, sa peau la brûlait dès qu'il la touchait, tout son corps ne tarda bientôt plus à s'enflammer, elle avait trop chaud et sa respiration était de plus en plus haletante.

Elle se sentit alors entrainée vers les escaliers, elle le suivit sans même comprendre ce qu'elle faisait, elle restait près de lui, imitait ses geste. Elle finit par se trouver dans une chambre qu'elle ne connaissait pas. Son cœur battait de plus en plus vite, elle avait toujours envie d eplus, allait toujours plus loin, intensifiait leur baiser, leurs caresses. Elle ne pensa plus à rien, sa tête semblait s'être complètement vidé pour ne laisser de la place qu'au désir, elle était incapable de réfléchir et ne se posait plus aucune question. D'ailleurs elle n'avait pas besoin de réfléchir, son corps agissait tout seul.

Elle se retrouva allongée sur la lit, Remus allongé sur elle. Elle aimait le sentir contre elle, voyant qu'il hésitait un peu elle l'attira à lui en enroulant ses jambes autours de sa taille. Elle entreprit alors de finir ce qu'elle avait commencé plus tôt: déboutonner sa chemise. Mais les boutons l'agaçaient, ils ne cédaient pas assez vite à son gout et elle finit par lui arracher sa chemise, il serait toujours temps de la réparer avec un sort plus tard...Il lui enleva aussi son haut et elle sentit enfin l'air frais caresser son corps, mais à peine quelques caresses plus tard elle avait de nouveau trop chaud. Les gouttes de pluis froides ruissellaient encore sur leurs corps brulant mais ne les empéchaient certainement pas de continuer. Elle envoya valser ses chaussure d'un coup de pied habile. Remus lui arracha son pantalong, elle gémit de plaisir en sentant ses mains caresser ses cuisses, elle s'accrocha à ses épaules tandis qu'il envoyait son pantalong rejoindre le sien. Elle poussa un nouveau gémissement en sentant leurs deux corps se coller l'un à l'autre. Elle se cambra légèrement, venant plaqué ses hanches sur celle de Remus. Ils s'embrassèrent encore, ses lèvres s'éloignaient parfois de celles de Remus, pour retrouvé le creux de son coup, mais els rejoignaient toujours rapidement.

Son soutient-gorge ne tarda pas à rejoindre les vêtements qui jonchaient le sol. Elle frissona, elle ne voulait plus rien d'autre que lui, maintenant. L'impatience et le désir s'emparait d'elle, elle murmura entre deux baisers, d'un ton presque suppliant.

-Remus...

Elle était enflammée par le désir, plus rien ne l'arrêterait, elle le voulait à elle, maintenant.

**Remus Lupin** Mer 8 Juil - 21:44

Le plaisir l'envahissait de plus en plus, et son désir augmentait à chaque seconde, réclamant plus, toujours plus. Il avait l'impression que leur corps avaient été crées pour s'assembler. Son corps était complètement collé au sien, comme deux pièces d'un puzzle. De temps en temps, il gémissait de plaisir sous les caresses et les baisers de la jeune femme, et l'entendre faire de même lui procurait un aussi grand plaisir.

Ses mains s'aventurèrent dans le dos de la jeune femme, cherchant l'endroit qui lui permettrait de lui retirer son soutien-gorge. Enfin, il le trouva, et le détacha. Quelques secondes plus tard, il avait rejoint les autres vêtements. Il sentit la jeune femme frissonner sous lui, et il fit de même. Elle l'appela alors...

-Remus...

Elle le suppliait. Il sentit l'impatience et le désir dans sa voix. Désir qu'il partageait au même degrés. Comment refuser ? Comment lui refuser cela, la faire attendre, alors que lui même n'en pouvait plus de patienter ? Leur désir était à leur comble, et il la voulait plus que tout. Il voulait la pénétrer, se sentir en elle, l'entendre gémir sous lui, ne faire plus qu'un avec elle, unir leur corps... Il voulait être égoïste. Et c'est ce qu'il fit.

Lorsqu'il la pénétra, un sentiment d'exaltation et de victoire le saisit. Son désir doubla, et ses baisers devinrent presque sauvage. Lui qui avait voulu faire ça en douceur avait été submergé par l'envie, et y avait été plus brutalement, sauvagement qu'il ne l'aurait voulu. Leurs gémissements de plaisirs collectif se firent entendre, et Remus se mit alors à bouger un peu. Son cœur battait à une vitesse telle qu'il était étonnant qu'il n'est pas encore explosé. Sa bouche ne cessait de s'emparer de celle de la jeune fille à chaque fois qu'elle s'éloignait pour l'embrasser ailleurs. Il continua de bouger, et leurs gémissements de plaisirs se firet plus nombreux. Il sortait, entrait, ressortait, rentrait, bougeait.

C'est alors qu'il se retrouva sur le dos, et il laissa échapper un sourire, tandis que Nymphadora se retrouvait sur lui. Ses mains s'affairaient partout sur le corps de la jeune fille, caressant chaque centimètre carré de sa peau. Ouvrant les yeux, il croisa le regarde Nymphadora , et il vit refléter dans ses yeux le même désir, ma même passion qu'elle voyait sans doute dans les siens. Ils échangèrent un regard complice, puis Remus reprit possession de ses lèvres. Mais allongé sur le dos, il ne pouvait pas faire autant de chose que lorsqu'il était dessus elle. C'était donc elle qui avait les atouts en main, et il la laissa faire, recommençant déjà à gémir de plaisir sous les caresses et les baisers de la jeune femme...

**Nymphadora Tonks** Ven 10 Juil - 20:05

Elle débordait de désir, d'impatience, et elle sentait que ses émotions étaient partagées. Elle resserra l'étreinte de ses jambes autour de lui et l'attira à elle, mais ils n'étaient toujours pas assez proches, elle voulait le sentir en elle, fusionner avec lui. Il céda à ses désir et un gémissement de plaisir s'échappa de sa bouche alors qu'elle se remettait à l'embrasser avec plus de fougue.

Leurs baisers devinrent sauvages, passionnés...Elle était désormais sure qu'il éprouvait aussi des choses pour elle, ça se sentait dans cette façon qu'il avait de l'embrasser avec tant se passion, de sentiments. Elle soupira de plaisir avant de se mordre la lèvre pour retenir un cri lorsqu'elle le sentit bouger. Chaque mouvement qu'il faisait lui arrachait un gémissement, son cœur battait à une vitesse alarmante, sa respiration était saccadée et son corps inondé de plaisir. Chaque fois que les lèvres de Remus quittaient les siennes elle embrassait chaque parcelles de sa peau, avant de s'emparer à nouveau de ses lèvres.

Il se retourna sur le dos, et elle se retrouva sur lui, enroulant avec eux les quelques draps qui n'avaient pas encore fini par terre. Elle croisa un instant son regard, rempli de passion, de désir...oui elle en était sur, il y avait des sentiments là dessous, on ne regarde pas comem ça quelqu'un qu'on aime pas ! Elle se remit à l'embrasser fougueusement, faisant tomber sur ses visages ses boucles plus roses que jamais. Elle frémissait sous ses caresses et effleurait avec douceur chaque parcelle de sa peau, suivant les cicatrices qui lui zébraient le torse du bout des doigts.

Maintenant qu'il se retrouvait couché sous elle elle avait un plus grande liberté de mouvement, ses mouvement de bassin, l'éloignait, la raprochait, puis l'éloignait à nouveau du corps du lycantrophe. Ses lèvres quittèrent un instant celle de Remus, embrassèrent son cou, ses clavicules, pour enfin remonter à ses lèvres.

**Remus Lupin** Ven 4 Sep - 23:37

Il se sentait bien. Si bien... Était-ce un rêve ? Pouvait-on sentir l'odeur de la peau de la personne qu'on aime dans un rêve ? Remus avait les yeux fermés. Cependant, il sentait une présence à côté de lui, et sur son torse. Il devait sans doute rêver de Nymphadora Tonks. Ce ne serait pas la première fois... Un sourire épanouit et heureux s'étala sur ses lèvres. Il était bien là, allongé sur son lit, en train de rêver d'elle. Si elle avait pu deviner qu'il rêvait d'elle ainsi... Ce n'était même plus des rêves, mais des fantasmes. Il fantasmait sur elle, rêvait qu'il lui faisait l'amour. Des cheveux doux, à l'odeur agréable vinrent lui chatouiller le menton. Il ouvrit alors les yeux, et aperçut alors une tignasse rose bonbon. La vérité lui apparut alors. Tout comme la dernière fois, lorsqu'il comprit qu'il n'avait pas rêvé, la culpabilité l'envahit, tandis qu'un peu de haine s'ajoutait à celle déjà colossale, qu'il avait pour lui même. Tout sourire disparut de son visage, et il parut soudain beaucoup plus vieux. Il observa alors Tonks. Elle dormait comme un bébé. Un bébé... Elle était si jeune ! Et lui si vieux... Mais ce qui était fait était fait. Il ne pouvait hélas pas l'effacer. D'ailleurs, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'arrivait pas à regretter ce qu'il avait fait. Il aimait Tonks.. Il le savait. Mais il se la refusait, pour son bien. Pourquoi ? Parce qu'il était trop vieux, trop pauvre, et bien trop dangereux pour elle. Pourquoi ne pouvait-elle donc pas le comprendre ? Pourquoi fallait-elle toujours qu'elle le pousse à bout, jusqu'à qu'il ait tellement envie d'elle qu'il ne pouvait plus lui imposer de résistance. Il se maudit...

Avisant ses affaire un peu plus loin, il repoussa à regret la tête de Nymphadora, qu'il posa avec douceur sur l'oreiller d'à côté, pour ne pas la réveiller. Si seulement il avait été plus jeune, plus riche, et humain en entier. Sans loups-garous... S'interdisant de penser au bonheur qu'il aurait alors sans doute eu si il en avait été ainsi, il se leva, étouffant un gémissement de douleur. Il n'était plus aussi jeune que ça... S'habillant en vitesse et en silence, il se dirigea vers la porte. Néanmoins, lorsqu'il l'atteignit, il jeta un dernier regard à Nymphadora. Elle était si belle... *Mais trop jeune pour toi pauvre imbécile amoureux.* Il la vit alors bouger un peu, et crut entendre quelque chose comme "Remus". Sans doute devait-il encore une fois délirer... Il avait sans doute mal compris. Il la vit alors s'agiter dans son sommeil, et comprit soudain qu'elle n'allait pas tarder à se réveiller... Ne souhaitant pas faire comme la dernière fois, il sortit précipitamment, dévala les marches de l'escalier, puis transplana dès qu'il fut en dehors du Square Grimmaud. Mais il n'avait nulle part où aller... Sa maison, c'était le Square. Où pouvait-il aller ? Il avait choisit le premier endroit qui lui était venue en tête : Arthur Weasley. Il était encore tôt, mais il savait qu'il l'accueilleront sans poser de questions. Néanmoins, il attendit au moins une heure, de voir de la lumière dans la maison, pour oser aller frapper à la porte. Ce fut Molly qui lui ouvrit. Il entra, et elle lui offrit un petit déjeuner. A son grand soulagement, bien qu'il sentait son regard inquisiteur, elle ne lui posa aucune question sur lui et Nymphadora. Il lui en était reconnaissant... Dans la cuisine, il y avait Arthur. Ils parlèrent un peu. Mais le loup-garou ne voulait pas s'attarder plus longtemps. De toute façon, Tonks ne serait sans doute plus au Square ce soir là. Il alla donc "travailler " pour l'Ordre du Phoenix... Peut être qu'au moins, ça lui changerait un peu les idées. Il n'avait que le visage de Tonks dans son esprit, et ses pensées semblaient toutes dirigés vers elle. Il n'arrivait pas à penser à autre chose... Tout semblait toujours relier à elle. Dès qu'il pensait à quelque chose, il finissait par voir le visage de Nymphadora flotter dans son esprit. C'en était désespérant...

**Nymphadora Tonks** Ven 2 Oct - 21:19

Tous ses sens se mêlèrent, sa conscience s'était égaré dans un coin éloigné de son cerveau et les sensations qui l'enveloppait l'enivrait totalement. Ses mains sur sa peau, leurs corps si rapprochés, elle oublia le temps et s'abandonna à lui. Elle finit par s'endormir contre lui d'un sommeil profond et paisible. Ses rêves étaient simples, elle se voyait tout simplement dormir contre lui, encore et encore, toujours...Rien n'aurait pu la troubler...sauf ça. Elle le sentit bouger sous elle, mais n'ouvrit pas les yeux pour autant, il était sans doute beaucoup trop tôt pour se réveiller, elle avait l'impression de n'avoir dormis que quelques minutes...Peut-être qu'en se rendormant elle ferait durer cet instant plus longtemps ? A peine eut-elle penser cette phrase qu'elle plongea dans un demi-sommeil. Un sommeil bien plus agité. Elle rêva qu'il partait, encore...La laissant seule dans un lit qui devenait glacé dès qu'il s'en éloignait. Elle s'agita, l'appela désespérément, mais plus elle tentait de se défaire des draps qui la recouvraient, plus ils semblaient peser lourd. Elle entendit une porte claquer, sursauta dans son sommeil. Ce qui avait été un rêve devint un cauchemar, il était partit, elle était seule et la maison de plus en plus froide semblait se rétracter sur elle même. Elle se sentait terriblement oppressée et la sueur perlait à son front. Les murs se rapprochait, lui renvoyant sa solitude à la figure, tout était silencieux. Au moment ou le plafond était si bas qu'il ne tarderait pas à la toucher elle s'éveilla en sursaut et tourna vivement le regard en espérant croiser les yeux réconfortants de Remus pour se persuader que tout ça n'était qu'un cauchemard.

Le lit était vide. Aussi vide et froid que dans son cauchemard. Elle épongea la sueur de son fronta vec le dos de sa main, essaya de calmer sa respiration mais ne put contenir sa décéption plus longtemps et éclata en sanglots, enfouissant son visage dans son oreiller. Elle pleura longtemps, seule et grelotante dans un lit déserté. Son coeur gonflée de tristesse se vidait un peu plus à chaque sanglots pour devenir aussi vide que le lit, que la maison...Après avoir épuisé toutes les larmes de son corps, elle avisa ses vêtement sur le sol, jetta un coup d'oeil à la pendule et poussa un profond soupir. Elle avait une mission pour l'ordre et elle n'était vraiment pas d'humeur ! Elle s'habilla rapidement, et commença à descendre l'escalier, elle s'arréta brusquement en croisant un miroir. Elle ne s ereconnaissait même pas elle même, yeux gris, cheveux noirs...Elle s'énerva et essaya de changer sa couleur de cheveux, sans résultat...Elle s'énerva et essaya encore une fois, toujours sans résultats...Elle n'était pas si influençable que ça quand même ! Sa soudaine ressemblance avec Bellatrix l'irritait au plus au point, pourquoi avait-il fallut que sa mère ressemble tant à sa soeur ? S'énervant pour de bon, elle envoya so poing dans le miroir qui vola en éclats, lui renvoyant des milliers d'elle même. Elle decsendit le reste des escaliers à toutes vitesse, claqua la porte et transplanna dès qu'elle fut dehors. Elle se retrouva à proximité du manoir Malefoy en quelques secondes et attendit que la personne avec qui elel devait faire équipe arrive, elle ignorait tout fait son identité et se mit à balayer les alentours du regards à la recherche d'une silouhette familière. Elle avisa alors le sang qui coulait sur le dos de sa main...Elle s'était coupé avec un morceau du miroir, non mais quelle imbécile !

**Remus Lupin** Ven 2 Oct - 22:39

19h55. Remus attendait, dans le froid du soir. Caché dans l'ombre, il observait la maison des Malefoy. Un membre de l'ordre devait le rejoindre. Il ne savait même pas qui c'était. On ne l'avait pas informé. Il savait seulement qu'il ne serait pas seul ce soir là. D'un côté, ça le rassurait. Au moins, il ne passerait pas la soirée seul. Peut être la compagnie d'une autre personne lui permettrait t'elle d'oublier un peu Nymphadora. Ou du moins, l'empêcherait elle de penser constamment à elle. Car c'est ce qu'il faisait depuis ce matin. Depuis plusieurs mois même. Elle le hantait nuit et jour. Elle occupait ses pensées le jour, ses rêves la nuit. Il ne se passait pas une seconde, sans qu'il ne pense à elle.

Le lycanthrope se mit à se demander qui viendrait lui tenir compagnie. Il espérait que ce serait quelqu'un comme Maugrey. Il n'était pas d'humeur à discuter. A vrai dire, il n'était d'humeur à rien du tout, sinon se lamenter sur son sort... Ou bien se plonger dans le travail... Mais du travail, il n'en avait pas. Ou du moins, pas un vrai travail. L'Ordre n'en était pas un. Même si cela lui donnait l'impression de faire quelque chose de sa vie... Faire quelque chose de sa vie... Lorsqu'il était en compagnie de Nymphadora Tonks, il avait l'impression d'être quelqu'un, d'exister. Au moins pour elle.

Il avait mal. Mal de tout son être et son corps. Et en plus, dans deux jours, c'était la pleine lune... Il n'en pouvait plus de se transformer chaque mois. C'était un vrai calvaire, une punition. Mais qu'avait-il fait de mal au juste pour mériter une pareille pénitence ? Il n'avait pas le droit de travailler, ni d'avoir une relation avec une femme. "Relation"... Quel mot merveilleux. Mais pas fait pour lui. Il n'y avait pas le droit. Parce qu'il était un loup-garou.

Il était presque 22h00. Qui que ce soit, il ou elle n'allait pas tarder. Il espérait presque que ce soit Maugrey ou Arthur. Et puis, il ne voyait pas vraiment qui d'autre ce pourrait être... Il regarda sa montre. 22h01. Maugrey n'était jamais en retard. Ce ne pouvait donc pas être lui. Arthur peut être ? 22h05. Toujours personne. Avait-il été retenu ? Ou alors, était-ce Rogue ? Il ne manquerait plus que ça... Si c'était vraiment lui, ce serait bien sa veine ! A moins qu'il ne soit convié à la fête lui aussi ? Remus, et celui ou celle qui viendrait, devraient faire une liste de tout ceux qu'ils verraient aller à la fête. Bien sûr, il y aurait aussi des personnes qui ne seraient pas des mangemorts, mais une liste de mangemorts potentiels, même incomplète ou pas totalement exacte, était un précieux atout non négligeable pour leur camps. Il regarda sa montre. 22h10. Pourquoi la personne ne venait pas ? Il connaissait peu de membre qui arrivait à des rendez vous aussi important, avec autant de retard. Tonks, sans doute, cela pouvait lui arriver. Nymphadora... Encore elle. Il fallait qu'il arrête de penser à elle. Heureusement, il n'y avait aucune chance que ce soit elle. Elle le lui aurait dit. Quoi qu'ils n'avaient pas vraiment eu le temps de parler... Ils s'étaient plutôt... Et avaient fait...

*Arrête d'y penser. Oublie...* Mais c'était plus facile à dire ou à penser, qu'à faire. Lui avait-elle jeté un sort pour qu'il n'arrête pas de penser à elle à ce point là ? Ça en devenait déroutant... Enfin, un craquement. Quelqu'un venait de transplaner. Il eut un faible sourire, rassuré de ne pas passez la soirée tout seul à se morfondre... Il se retourna alors.

- Bonsoir...

Tout d'abord, il ne distingua qu'une forme noire élancée. Lorsqu'il crut enfin la reconnaître, il eut un sursaut. Bellatrix Lestrange... Que faisait-elle ici ? Comment avait-elle deviné qu'il état là ? Il leva sa baguette, prêt à combattre et à défendre sa vie. C'est alors qu'il remarqua l'immobilité de la personne. Il fronça les sourcils, perplexe. Puis comprit enfin, lorsque qu'il remarqua que les cheveux de la nouvelle venue n'étaient pas aussi long que ceux de Bellatrix Lestrange...

Tonks. Nymphadora Tonks. Pourquoi elle ? Pourquoi venait-elle le hanter jusqu'ici ? Pourquoi devait-il toujours combattre la tentation ? Il était comme paralysé, incapable de bouger un muscle. Sa mâchoire était crispé, ses muscles tendu. La bouffée d'envie qui l'avait submergé en la voyant venait de le renvoyer aux souvenirs de la nuit précédente. Et ça lui faisait mal. Surtout qu'il ne parvenait pas à regretter... Remus avait presque oublié la mission que Dumbledore lui avait confié. Il restait là, immobile, comme paralysé. Il remarqua alors les cheveux de Tonks. Ils n'étaient plus rose chewing-gum. Pour cela qu'il l'avait confondu avec Bellatrix. Mais en même temps, c'était normal. Elle n'allait pas se promener avec des cheveux rose chewing-gum, alors qu'ils devaient passer inaperçu. Cependant, Remus avait comme un mauvais pressentiment... Il croisa alors le regard de Nympadora...

**Nymphadora Tonks** Dim 4 Oct - 15:33

- Bonsoir...

Elle sursauta et se retourna vivement. Elle blêmit en reconnaissant la personne avec qui elle était censé faire équipe. Pourquoi lui ? Il était la personne qu'elle avait le moins envie de voir pour le moment ! Elle aurait encore préféré assurer cette mission avec Rogue ! Quoique...peut-être pas quand même. En tout cas elle était à deux doigts de lui hurler dessus, elle n'en pouvait plus, elle en avait tellement marre ! Pourquoi fallait-il toujours qu'il l'abandonne ? Qu'il lui cache ses sentiment ? Et pourquoi fallait-il que ses yeux soient aussi cruellement irrésistible ? Alors qu'elle croyait être au maximum de l'énervement il leva sa baguette. Mais qu'est ce qui lui prenait ? La fureur laissa place à l'étonnement, elle haussa les sourcils en signe d'incompréhension. Il fronça les sourcils, comme s'il se rendait compte qu'il avait fait une erreur.

C'est alors qu'elle comprit, il l'avait pris pour Bellatrix. Honteuse, elle se mordit la lèvre et essaya encore une fois de changer la couleur de ses cheveux, en vain. Elle avait réellement horreur de ça, de cette apparence affreuse, qui était la sienne...Il resta immobile, à la regarder. Elle ne supportait plus son regard. Était-il obligé de lui rappeler qu'elle n'avait pas son apparence normale en la regardant comme ça ? Voilà, elle recommençait à s'énerver, il était tellement...tellement trop de choses ! Il provoquait trop d'émotions contradictoire ensemble. Le voir la rendait désespérément triste mais la mettait aussi dans une rage folle. Elle avait envie de se blottir dans ses bras et d'oublier ce qui s'était passé mais chaque fois qu'elle se le rappelait elle avait envie de le frapper. Après un instant d'immobilité, leur regards se croisèrent. Le sien était dur, froid, mais hésitant, tandis que celui de Remus semblait révéler son incompréhension face à son apparence inhabituelle. Essayant d'adopter une expression la plus neutre possible, elle fit un pas vers lui.

-Tu es encore parti. Ce n'était pas une question, et la doute n'avait aucune place dans la phrase qu'elle venait de lancer d'un ton cassant, elle n'avait nullement l'intention de lui laisser le temps de la contredire.

Elle hésita, fit encore un pas et continua.

-Pourquoi ? Cette fois pour le ton cassant c'était raté, ses émotions étaient trop forte pour qu'elle puisse les contenir et sa voix tremblait.

Pourquoi ? Cette question l'avait tourmenté toute la journée. Qu'est ce qui n'allait pas ? Ne l'aimait-il pas ? pourtant ce n'est l'impression qu'il lui avait donné la nuit dernière...Alors pourquoi était-il encore parti ? Ne supportant plus d'attendre elle ne lui laissa pas une minute de plus pour répondre et franchit les quelques mêtres qui les séparaient encore.

-Pourquoi ? répéta-elle une voix plus forte. T'avais pas le droit ! cria-elle, en lui envoyant un coup de poing dans le torse. T'avais pas le droit de partir !

Il savait très bien qu'il lui avait fait du mal en la laissant seule, alors pourquoi l'avait-il fait ? Submergée par la colère et le chagrin, elle lui envoya un autre coup de poing contre le torse...

**Remus Lupin** Dim 4 Oct - 17:26

Son regard était dur, froid et hésitant. Un coup de poignard dans le coeur n'aurait pas pu faire plus mal. Pourtant, il ne détourna pas le regard. Son regard posait la question qu'il ne parvenait pas à prononcer. Pourquoi cette apparence ? D'accord, ils étaient en mission, mais il connaissait Tonks. Même si c'était pour une mission, elle n'aurait jamais voulu ressembler à Bellatrix Lestrange, or, elle semblait consciente de son apparence... Il la vit se mordre la lèvre, honteuse. Il détaillait chaque geste d'elle avec minutie, même si il savait déjà qu'elle devait le haïr. Mais au fond, c'était peut être mieux... Même si ça lui faisait mal. Très mal.

Si il n'avait pas été entrain d'observer autant son visage, peut être n'aurait-il pas vu ce léger froncement des sourcils, qu'il lui connaissait tant. Mais d'ordinaire, après avoir fait ce geste, un changement physique s'opérait en elle. Alors que là... rien. Ce n'était pas normal. Pourquoi rien ne se modifiait en elle ? Pourquoi ses cheveux ne changeaient pas de couleur ? Il ne comprenait pas.

-Tu es encore parti.

Son ton était cassant, glacial. Et il lui brisait le coeur. Oui, il était partit. Mais c'était pour son bien, pour elle... Remus était livide. Il détourna le regard. Sa phrase sonnait comme une accusation, un reproche. Il ne songea même pas à la contredire. Elle avait raison. Il était partit. Il avait fui. Encore une fois... Remus fixait un point, derrière Nymphadora. Il ne voulait plus croiser ce regard qui lui faisait tant mal. Il ne voulait plus entendre sa voix remplit de reproches, même si elle avait raison. Il voulait fuir, une nouvelle fois. Il voulait partir, ne plus être là, à côté d'elle. Il avait du mal à se maîtriser. Il voulait la prendre dans ses bras, et lui dire qu'il l'aimait. Il voulait l'embrasser de nouveau, et revoir la Tonks joyeuse. Mais surtout, il voulait ne plus être un loup-garou. Mais tout ceci, il ne le pouvait pas...

Il la sentit hésiter, avant de faire un pas vers lui. Remus se tendit, ses muscles se crispèrent.

-Pourquoi ?

Il entendit sa voix trembler. Pourquoi ? Il y avait tellement de raisons... Les principales étant : trop vieux, trop pauvre, et trop dangereux. Mais il entendait déjà la réponse de Tonks fuser. Il savait qu'elle se fichait de son âge, de son argent, et qu'il soit dangereux. Mais pas lui. Elle méritait mieux que lui. Beaucoup mieux. Il n'avait rien à lui offrir... Même pas des explications, car bien qu'il bougea les lèvres, les mots ne semblaient pas vouloir sortir... Il la vit se rapprocher, franchissant les quelques mètres qui les séparaient encore. Elle était si proche... Trop proche... Un geste, et elle était à lui... Un geste, et il serait heureux. Il culpabiliserait, certes, mais il serait heureux... Mais il ne pouvait pas, n'avait pas le droit.

-Pourquoi ? répéta-elle une voix plus forte. T'avais pas le droit ! cria-elle, en lui envoyant un coup de poing dans le torse. T'avais pas le droit de partir !

La douleur qu'il ressentit au contact du poing de Tonks s'enfonçant dans son estomac n'était rien, rien du tout par rapport à la bêche ouverte dans son coeur. Il avait mal, mais c'était surtout au coeur. Les paroles de Tonks résonnaient dans sa tête. "T'avais pas le droit ! T'avais pas le droit de partir !". Elle avait raison, bien sûr. Il n'avait pas le droit de partir. Mais il avait encore moins le droit de rester...

Il sentait la douleur de la jeune fille, sans doute aussi grande que la sienne, sinon plus. Il sentait son chagrin et sa colère, dont il était le responsable. Et il ressentait la même chose, contre lui même. Il se serait frappé lui même, si il l'avait pu. C'est alors qu'il vit Tonks lever le poing pour recommencer. Il attrapa son poignet de sa main, l'empêchant d'aller jusqu'au bout, et sans réfléchir, l'attira à lui. Il la serra alors contre lui...

Il ne savait pas ce qui venait de lui prendre. La seule chose dont il était conscient, c'était que Tonks était triste, et que c'était de sa faute. Alors si par son étreinte, il pouvait la rendre un peu plus heureuse, tant mieux. Et tans pis pour lui, si après, il souffrait encore plus. Du moment, qu'elle, elle était heureuse, c'était ce qui lui importait.

Il était bien, comme ça. Même si il savait que dans quelques secondes, l'étreinte allait devoir prendre fin, et que de nouveau, il devrait s'éloigner. Il sentait Tonks pleurer sur son épaule, et il avait envie de faire de même, bien qu'il n'y arrivait pas. Le corps de la jeune femme contre le sien le parcouraient de frissons, et faisaient monté son envie d'elle, mais tans pis. Si cela pouvait lui faire du bien... Remus n'avait plus envie de bouger. Il aurait voulu rester ainsi pour toujours, mais il n'en avait pas le droit, ne le pouvait pas. Mais il n'avait plus assez de force pour s'éloigner de Tonks à présent... C'est alors qu'elle le repoussa...

**Nymphadora Tonks** Dim 4 Oct - 20:29

Son désespoir rendait sa rage incontrôlable, plus elle était triste et plus elle s'énervait, mais s'énerver contre lui la rendait triste...C'était un cercle terriblement vicieux . Elle avait si mal, elle n'avait jamais autant souffert. S'en remettrait-elle un jour ? Oui sans doute, mais seulement si il promettait de ne plus jamais la quitter. Et elle ne regrettait rien, rien de tout ce qui c'était passé, si il fallait souffrir un peu pour pouvoir passer un peu de temps avec lui, elle souffrirait. Aucune souffrance ne pouvait être pire que d'être loin de lui...Alors pourquoi était-il parti ?

Elle s'apprêtait à la frapper à nouveau, n'importe quoi était bon pour le faire réagir, mais il attrapa son poignet et l'emprisonna dans sa main. Ce fut comme une prise de conscience, elle en était arrivée à le frapper...Comment avait-elle put faire ça ? On décrit l'amour comme le plus doux des sentiments, elle comprit maintenant que c'était entièrement faux ! L'amour rendait fou, l'amour rendait violent, et elle s'y était faites piégée. Ce fut la pensée de trop car elle éclata brusquement en sanglots.

Elle détestait pleurer ainsi, devant lui. Elle se sentait ridicule, et terriblement faible. Elle était censé pouvoir contrôler ses émotions et refouler ses larmes. elle avait toujours considérer le fait de pleurer comme une faiblesse et détestait qu'on la voit dans cet état. Elle tentait tant bien que mal de ravaler ses larmes, et s'essuya constamment la joue avec sa manche, mais rien n'y faisait et elle continuait de pleurer comme une enfant. Elle sentit Remus l'attirer contre elle et le laissa faire. Elle se serra contre lui et se mit à pleurer sur son épaule. Pourquoi fallait-il que ce soit si dur ? Étaient-ils obligés de souffrir pour pouvoir s'aimer ? Pourquoi ? Il n'avait toujours pas répondu à cette question d'ailleurs...

Elle avait besoin qu'il lui réponde, elle était incapable d'accepter de souffrir ainsi sans raison. Il fallait qu'il lui explique, il avait forcément ses raisons, mais il lui suffirait de les contredire pour qu'il les oublie, elle voulait y croire...Elle était trop désespéré pour songer au fait que si il existait quelqu'un de plus têtu qu'elle c'était bien l'homme qui la serrait contre lui. Il la serrait contre lui...tout recommençait, il suffisait d'une étreinte pour qu'elle s'abandonne à lui ! Elle était tellement faible ! Elle ne voulait pas que ça recommence, une étreinte, un baiser...elle savait comment ça finirait et elle refusait cette fin ! Elle commençait à avoir la terrible impression qu'il se servait d'elle ! Non ! C'était impossible, pas lui ! Mais alors pourquoi la serrait-il ainsi contre lui après l'avoir tout simplement abandonné ce matin ? retrouvant petit à petit toute la colère qui l'avait poussé à se mettre à pleurer, elle s'écarta de lui, le visage ravagé par les larmes.

-Ne me touche plus ! hurla-elle d'une voix mal assurée. Ne me touche plus tant que tu ne m'aura pas dit pourquoi !

Les mots qu'elle venait de lui hurler à la figure résonnait dans sa tête. Ne comprenait-il pas ? Ne comprenait-il pas qu'elle n'en pouvait plus de souffrir ? Elle ne pouvait plus supporter ses changements d'humeur, un coup il la serrait contre lui, après il la délaissait. ne voyait-il pas que cela lui brisait le cœur. Les larmes continuait de couler abondamment sur ses joues pales. Elle se sentait vraiment ridicule et dans un dernier espoir pour sauver sa dignité, elle se détourna de lui et cacha son visage dans ses mains.

**Remus Lupin** Dim 4 Oct - 21:01

Il la regarda, son visage ravagé par le chagrin. Mais même ainsi, elle était toujours aussi belle, et attirante. Trop attirante... Il se sentait impuissante. Il aurait voulu la consoler, mais il ne le pouvait pas. Il la regarda, ses traits déformés par la tristesse et la culpabilité de la voir ainsi. Ses poings étaient crispés, son corps tendu, et il n'avait qu'une envie en cet instant : mourir. Les mots de Nymphadora lui résonnèrent alors aux oreilles...

-Ne me touche plus ! hurla-elle d'une voix mal assurée. Ne me touche plus tant que tu ne m'aura pas dit pourquoi !

Il entendit la douleur, dans ses mots. Ressentit sa détresse. Il la vit alors se détourner de lui, pour cacher ses larmes. Si savoir le pourquoi pouvait l'aider... Pourtant, il savait qu'elle n'aimerait pas ses mots. Il savait qu'elle dirait qu'elle s'en fichais, et que ça n'avait pas d'importance, pour elle. Mais pour lui, si. Ça en avait même beaucoup. Pourquoi fallait-il qu'il l'aime ? Pourquoi devait t'elle l'aimer ? Pourquoi ne pouvait t'elle pas tombé amoureuse d'une personne beaucoup plus jeune ? Pourquoi ? Pourquoi...

Il avait si mal... Souffrait tellement... Secrètement, il avait toujours rêvé d'aimer et d'être aimé. De pouvoir vivre une vraie relation, même si il savait qu'il n'en méritait pas. Mais ce n'était qu'un rêve... Un rêve devenu réalité, et qui s'est transformé en cauchemar. Jamais il n'aurait cru que l'amour pouvait faire aussi mal. Pour lui, c'était quelque chose de merveilleux, qui rendait heureux, et unissait les gens. Du moins, c'est ce que lui avait montré l'amitié. L'amitié... Elle aussi l'avait déçu. Avec Peter Pettigrow... Et maintenant, l'amour aussi le décevait. Au final, ce n'était que souffrance et tourmente.

Remus respira profondément. Il était fatigué, et las de souffrir. Il ferma les yeux un instant, pour chercher les mots qu'ils allaient lui dire. Puis, enfin, il répondit, dans un soupir de regret, d'une voix rauque et brisé :

- Tu le sais déjà Nymphadora. Je suis trop vieux, trop pauvre, et bien trop dangereux pour toi. Tu mérites mieux que quelqu'un comme moi. Si... Si je suis partit ce matin... C'est pour cela. Parce que je veux que tu sois heureuse. Je n'ai rien à t'offrir... Ni argent, ni endroit. Et ça ne s'arrangera pas dans le futur...

Il détourna le regard de Tonks. "Trop vieux, trop pauvre, et bien trop dangereux...". Il détestait ces trois mots qui le caractérisaient. Mais il fallait voir la vérité en face, même si elle faisait mal. Il était bel et bien trop vieux, trop pauvre, et bien trop dangereux pour elle...

**Nymphadora Tonks** Dim 4 Oct - 21:30

Elle continuait de pleurer, mais en lui tournant le dos. Elle avait maintenant dans son champ de vision l'imposante demeure des malefoys. Elle n'avait jamais autant pleuré, elle ne s'était jamais imaginé qu'on pouvait être aussi malheureux à cause de l'amour, censé être une chose bénéfique. Avait-elle déjà connue l'amour ? Elle ne savait pas vraiment, elle avait connu d'autres hommes, d'autres garçons plutôt, mais en avait-elle réellement aimé un ? Non, pas de la façon dont elle aimait Remus en tout cas. Son amour était suffisemment fort pour la détruire, il suffirait d'un refus de Remus pour la rendre déséspérée.

Elle l'entendit respirer profondément, puis soupirer de lassitude. Son coeur se serra quand il prit la parole. Et si il lui donnait de véritable raisons, des raisons qu'elle ne pourrait contredire...Si il lui avouait qu'il ne l'aimait pas ? Elle se sentit vasciller à cette simple pensée et s'appuya sur la grillage qui entourait la demeure Malefoy. Elle avait peur...vraiment peur. D'être rejetée par lui, il ne pouvait rien lui arriver de pire.

- Tu le sais déjà Nymphadora. Je suis trop vieux, trop pauvre, et bien trop dangereux pour toi. Tu mérites mieux que quelqu'un comme moi. Si... Si je suis partit ce matin... C'est pour cela. Parce que je veux que tu sois heureuse. Je n'ai rien à t'offrir... Ni argent, ni endroit. Et ça ne s'arrangera pas dans le futur...

Riddicule ! C'était riddicule ! Elle refusait d'en entendre un mot de plus. Il savait très bien que tout ça ne comptait pas ! pour qui la prenait-il ? Elle n'en avait que faire de l'argent, le danger ne l'avait jamais effrayé et l'âge ne comptait pas pour elle ! Que voulait-il de plus ? Qu'elle mette tout ça par écrit et qu'elle le fasse signé par le ministre de la magie ? Elle était terriblement énervé mais souagée de ne pas l'avoir entendu dire qu'il ne voulait pas d'elle...

Elle fit brusquement volte-face et fit un pas dans sa direction

-Mais comment faut-il que je te le dise ? Tu m'as déjà dit tout ça et je t'ai répondu, que te faut-il de plus ? Pourquoi est ce que tu ne me crois pas...Je...Je sais ce que je dit et ce que je veux, je ne suis plus une adolescente de 15 qui ne sait pas ce qu'elle veut ! Voilà qu'elle se remettait à crier...Elle se calma un peu avant d'ajouter, C'est toi que je veux Remus...

Elle essuya une nouvelle fois les larmes sur sa joue et le regarda droit dans les yeux. Elle avait besoin d elui, il le savait, alors pourquoi lui ressortait toujours les mêmes excuses ? Pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement accepter qu'elle aime, et se laisser aimer...?

**Remus Lupin** Dim 4 Oct - 21:56

Il la vit lui faire face, et faire un pas vers lui.

- Mais comment faut-il que je te le dise ? Tu m'as déjà dit tout ça et je t'ai répondu, que te faut-il de plus ? Pourquoi est ce que tu ne me crois pas...Je...Je sais ce que je dit et ce que je veux, je ne suis plus une adolescente de 15 qui ne sait pas ce qu'elle veut !

Il aurait aimer la croire. Mais il ne parvenait pas à comprendre comment quelqu'un pouvait le désirer, lui, qui n'était rien, n'avait rien... Quand à ses explications, cela n'avait rien changé. Il connaissait déjà sa réponse, qu'elle venait de lui donner. Une réponse qu'il aimait, mais ne parvenait pas accepter. A cause de lui. Il ne pouvait envisager d'avoir une relation avec elle. Non pas parce qu'il ne le voulait pas -bien au contraire-, mais parce qu'il estimait que Nymphadora ne pouvait pas être heureuse avec lui. Il la vit alors se calmer, avant d'ajouter :

- C'est toi que je veux Remus...

Lui ? Qui n'était rien ? N'avait rien ? Elle semblait si sincère... Il ne put s'empêcher de la regarder. Il la vit essuyer une nouvelle fois les larmes sur ses joues, et leur regard se croisèrent. Il ne put décrocher le sien. Il avait l'impression que les yeux de Tonks lui criaient qu'elle l'aimait, et l'implorait de lui dire oui. Il aurait voulu lui dire oui. Plus que tout, il aurait voulu pouvoir prononcer ce simple mot, qui signifiait pourtant tant de choses. Durant l'espace d'un instant, il s'imagina une vie avec elle. Le bonheur. Il songea à toutes les joies qu'il ressentiraient, à pouvoir l'embrasser continuellement, lui faire l'amour... Il n'avait qu'à dire oui... Une violente bouffée d'envie le submergea alors, se répandant sur son visage durant l'espace d'un instant, et il éloigna cette idée en vitesse, avant qu'elle ne voie qu'il l'aimait, qu'elle ne s'aperçoive...

- Non. Je... Ça n'a rien avoir avec toi... C'est juste... moi. Je me refuse d'aller vers toi... Tu mérites mieux que moi... Tu ne serais pas heureuse avec moi... Je...

Mais que disait-il ? Elle allait s'en apercevoir ! Elle allait forcément comprendre... Il croisa alors de nouveau son regard. Elle avait déjà compris. Il suffisait de voir son visage pour le comprendre. Avait-elle vue la lueur d'envie dans ses yeux, ou bien était-ce ses paroles ?... Quel imbécile, incapable de cacher ses sentiments. Il était fichu...

**Nymphadora Tonks** Lun 5 Oct - 19:04

- C'est toi que je veux Remus...

Après avoir essuyer une énième larme sur ses joues elle le regarda dans les yeux. Il mettait du temps à répondre, trop de temps. C'est ce qui le trahit. Elle perçut l'hésitation et l'envie dans son regard et son cœur se gonfla d'espoir. Elle n'osait plus bouger, elle se contentait d'attendre. Plus il attendait mieux elle se sentait. S'il ne l'avait pas aimé il aurait répliqué de suite, il l'aimait peut-être...Un simple peut-être qui suffisait à lui donner tout l'espoir du monde, à partir de ce moment là elle comprit qu'elle n'abandonnerait jamais. Elle l'aurait, même si ça devait prendre des années, et même si elle devait souffrir. Peut-être n'aurait-elle même pas besoin de se battre, cette hésitation allait peut-être tourner en sa faveur.

- Non.

Quoi ? Le choc lui fit plus d'effet que si il lui avait donné une gifle. Elle avait tellement espéré, elle y avait cru jusqu'au bout...A quoi cela lui avait-il servi d'hésiter autant si c'était pour répondre la même chose que la dernière fois.

- Non. Je... Ça n'a rien avoir avec toi... C'est juste... moi. Je me refuse d'aller vers toi... Tu mérites mieux que moi... Tu ne serais pas heureuse avec moi... Je...

Cette fois elle en était sure, il éprouvait quelque chose pour elle. Alors pourquoi ? Toujours la même question, la même incompréhension. Cette fois elle ne comprenait vraiment pas...S'il l'aimait, pourquoi refusait-il ? Pourquoi ? Incapable de lui demander des explications qui ne serviraient qu'à la faire souffrir encore plus, elle garda les yeux rivés sur les siens, et lui dit, dans le but de lui faire avouer la nature de ses sentiments,

-Ce n'est pas vrai ! cria-elle Si tu m'aimais tu ne m'obligerais pas à vivre ça ! Dis moi que tu ne m'aime pas ! Dis le moi s'il-te-plait, au moins je comprendrais...

Il était pris au piège, mais elle aussi. Et s'il lui disait tout simplement "tu as raison je ne t'aime pas" ? cette pensée la fit blêmir et ses cheveux virèrent au blanc sans même qu'elle en s'en rende compte, elle était trop concentré à analyser la moindre émotions qui passerait dans ses yeux dorés...

**Remus Lupin** Lun 5 Oct - 21:03

-Ce n'est pas vrai ! cria-elle Si tu m'aimais tu ne m'obligerais pas à vivre ça ! Dis moi que tu ne m'aime pas ! Dis le moi s'il-te-plait, au moins je comprendrais...

Lui ? Ne pas l'aimer ? Mais tout ce qu'il faisait, c'était par amour pour elle ! Si il se la refusait, c'était parce qu'il ne la méritait pas, parce qu'elle méritait un jeune homme beau, sain, et riche. Pas un pauvre vieux, dangereux de surcroit, et alité de trois jours à trois semaines chaque mois... Quant à ses sentiments pour elle... Oh que si il l'aimait. Il était même raide dingue d'elle. Elle occupait ses pensées la journée, occupait ses rêves la nuit. L'empêchait de se concentrer le jour, et de dormir la nuit. Lorsqu'elle était proche de lui, comme à cet instant, il sentait son coeur s'affoler, et ses membres se crispaient, de peur de ne pas pouvoir lui résister, résister à ses avances. Alors oui, il l'aimait. Mais elle ne devait pas le savoir. Ou elle continuerait, encore et toujours. Et il n'arriverait pas à supporter bien longtemps ses harcèlements, et lui céderait, ne pourrait pas résister... Et il lui briserait le coeur -et le sien en même temps-, comme il l'avait fait ce matin là. Alors non, elle ne devait pas savoir qu'il l'aimait. Surtout pas...

Mais il était pris au piège. Si il ne disait rien, elle comprendrait sans doute qu'il l'aimait. Mais il ne pouvait pas lui dire qu'il l'aimait. Et encore moins qu'il ne ressentait rien pour elle. Il ne pouvait pas lui mentir. Pas sur ce sujet. Que devait-il répondre ? Il ne savait pas... Il ne trouvait pas d'endroits pour fuir. Il était bel et bien pris au piège, comme une souris devant un chat. Sauf que la souris aimait le chat...

Mais si il lui disait oui ?... Aurait-il la l'existence dont il avait toujours rêvé, mais qu'il se refusait à avoir ? Pourquoi la vie devait-elle le tenter autant ? De nouveau, l'envie passa sur son visage. Il ne remarqua même pas que la couleur de cheveux de Tonks venait de changer, passant au blanc. Il était perdu dans son monde de rêve impossible, et avait complètement oublié qu'elle était là, devant lui. Des émotions divers passaient sur son visage, et dans ses yeux troublés. La principale étant l'envie. Une envie tellement immense, que Tonks devait sûrement se demander pourquoi il n'avait pas encore dit oui. Tonks...

Il revint sur Terre. D'un autre côté, il pouvait lui dire non. Et il ne serait plus harcelé, tourmenté. Mais la simple pensée d'envisager de lui mentir, ou de ne plus voir le regard remplit d'amour de Tonks se poser sur lui, lui était intolérable. Alors non. Il ne pouvait pas lui mentir. Mais il ne pouvait pas non plus lui dire la vérité. Or, si il se taisait, elle prendrait ça pour un oui... Que faire ? Que dire ?... Il ferma les yeux un instant, avant de répondre avant :

- Je ne peux pas répondre à ta question...

En effet, il ne pouvait pas. Prit de faiblesse, il enfouit son visage dans ses mains, avant de relever la tête, l'air las et fatigué.

- Tu es libre de penser ce que tu veux.

Il savait que sa réponse ne lui conviendrait pas, mais il n'avait aucune autre réponse à lui offrir. Aucune. Il avait autant envie de partir, que de rester. Partir pour ne plus devoir répondre à ces questions qui le tourmentaient. Rester, car il ne supportait pas d'être loin d'Elle, et en souffrait...

**Nymphadora Tonks** Dim 11 Oct - 21:51

L'attente était insuportable, chaque seconde était plus longue que la précédente, son coeur battait de plus en plus fort. Elle en percevait chaque battements. Il hésitait. Il hésitait beaucoup trop longtemps. L'impatience laissa petit à petit place à la peur. Ce n'était même plus de l'inquiétude, elle avait peur. Elle avait terriblement peur de sa réponse, tellement peur qu'elle devint toute blanche. Que ferait-elle si il disait non ? Si il lui avouait que ces deux nuits qu'ils avaient passé ensemble n'avaient été qu'un simple amusement, une histoire sans lendemain. Y survivrait-elle ? Non, peut-être pas, alors il ne devait pas dire non. Il ne pouvait pas dire non, il n'était pas comme ça, c'était impossible ! Alors pourquoi diable hésitait-il ?

Il ferma les yeux et elle eut la sensation que son coeur allait lui briser les cotes, il devrait exister un coeur pour faire battre son coeur moins fort...Il devait lui donner une réponse dans les secondes qui suivaient, ça devenait vital...

- Je ne peux pas répondre à ta question...

Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sorti. Il ne pouvait pas réponder ça ! Il n'avait aps le droit ! Il pouvait tout à fait répondre à sa question, il lui suffisait de lui avouer ce qu'il avait sur le coeur, un simple oui, ou un simple non...un enfant en aurait été capable ? Ne comprenait-il pas qu'elle avait besoin de savoir ? Qu'elle était complètement perdue et qu'il lui fallait cette réponse ? Ses lèvres se mirent à trembler, trop de mots auraient voulut les franchir, mais elel restait muette. Pourtant elle aurait voulut crier, hurler à la terre entière qu'il lui fallait absolument une réponse. Mais elle resta immobile, le slèvres tremblante, les yeux humides et pâles comem la mort.

Il enfouit son visage dans ses mains, comme prit de faiblesse et elle crut un instant qu'il allait enfin avouer ce qu'il avait, ou pas, sur le coeur. Il releva la tête et elle planta dans ses yeux un regard rempli de déséspoir.

- Tu es libre de penser ce que tu veux.

Non ! Il ne pouvait pas lui demander ça, c'était, c'était...lâche et..c'était nul ! Elle était déçue et folle de rage. Comment pouvait-il dire un truc pareil ? Il n'y avait que deux réponses à la question "est-ce que tu m'aime" et il n'en avait dit aucuen des deux. Elle laissa enfin toutes ses pensées franchirent ses lèvres, sans même comprendre ce qu'elle disait.

-Tu peux pas dire ça ! J'ai besoin d'une répons et tu le sais ! Elle ne se rendait même pas compte qu'elle criait et se remmettait à pleurer. Je t'ai demandé un oui ou un non et toi tu...tu...tu n'as pas répondu. Espèce de lâche ! Tu peux pas me faire ça...Je te déteste.

Clac ! Elle entendit le bruit avant de vouloir faire le geste. Lorsque sa main se mit à la brûler elle comprit qu'elle l'avait gifflé, fort apparement, sans même s'en rendre compte. Elle ne s'excusa même pas. Elle le regarda durement, les larmes coulant abondament sur ses joues. Comment avait-il pu faire ça ? Elle ne pouvait pa sle regarder une minute de plus. Elle tourna les talons et partit en courant, tant pis pour la mission ! C'était bien le dernier de ses soucis. A peine s'était elle éloigné de 10 mêtre qu'elle tribucha et tomba durement sur les genoux, incapable de se relever elle s'assit entre ses deux jambes repliées et éclata en sanglot amères.

**Remus Lupin** Dim 11 Oct - 22:10

Il était lâche, faible. Et il le savait. Un simple oui ou non, et il n'avait même pas été fichu de répondre. Mais elle ne devait pas savoir la vérité... Et lui était incapable de lui mentir sur le sujet. Pourtant, il savait que sa réponse ne lui plaiserait pas, qu'elle n'en serait que tout aussi triste et malheureuse. Et qu'elle le détesterait encore plus.

- Tu peux pas dire ça ! J'ai besoin d'une réponse et tu le sais ! Je t'ai demandé un oui ou un non et toi tu...tu...tu n'as pas répondu. Espèce de lâche ! Tu peux pas me faire ça... Je te déteste.

"Je te déteste." Ces trois mois venaient de s'engouffrer en lui, tel une lame tranchante, et lui coupait le coeur en deux. Il avait mal... Si mal... Et il avait l'impression que son coeur allait exploser de tristesse... L'air ne semblait plus voir passer dans ses poumons, et il avait du mal à respirer. Il souffrait. Juste à cause de trois mots : "Je te déteste."

Il ne pouvait que la comprendre. Lui même se haïssait au plus haut point, et après tout, qui l'aimait ? Il y avait bien eu James, Lily et Sirius, mais ils n'étaient plus de ce monde. Et puis, il avait cru qu'il y avait elle aussi... Mais ce n'était sans doute qu'une illusion, un rêve. Et à présent, c'était terminé. Elle la haïssait. Mais n'était-ce pas ce qu'il avait recherche depuis le début ? Qu'elle le haïsse, et lâche prise ? Elle le détestait à présent... Alors pourquoi ne parvenait-il pas à s'en réjouir ? Pourquoi ?...

Clac ! Une douleur fulgurante se fit sentir, là où elle l'avait frappé. Il la regarda, hébété et surpris, une main posée sur sa joue. Tel un enfant, venant de se faire punir. Il ne l'avait pas cherché, il le savait. Mais le fait qu'elle le frappe -au visage en plus- montrait la souffrance et la tristesse qu'elle ressentait. Et c'était sa faute... Merlin, qu'avait-il donc fait ?

Qu'aurait-il donc donné pour revoir un sourire apparaître sur le visage de Tonks ? Qu'aurait-il donc donné pour apercevoir une lueur de malice dans ses yeux ? Tout. Enfin, presque tout. La seule chose qu'il ne pouvait pas lui donné, était ce petit et simple "Oui". Pourtant, il aurait tant aimé pouvoir les prononcer ces trois petites lettres... Ce tout petit mot... Mais il ne le pouvait, n'en avait pas le droit.

Le regard dur dont le gratifia Tonks lui fit mal. Presque autant que la gifle qu'elle lui avait donné. Il ne parvenait pas à comprendre, pourquoi le fait de ne pas savoir si il l'aime ou non lui faisait autant mal. Il n'était presque rien... A peine un personne, un humain... Personne n'avait rien à lui envié. Personne ne le désirait. Sauf elle. Les larmes coulaient toujours sur ses joues, plus nombreuses. Des larmes versés pour lui, à cause de lui... Chacune d'elle qu'il voyait naître dans les yeux de Nymphadora, lui transperçait le coeur. Il ne supportait pas de la voir ainsi. Il donnerait n'importe quoi pour la revoir sourire, à nouveau...

C'est alors qu'elle tourna les talons, et se mit à partir en courant. Il la regarda. Puis, doucement et lentement, il retira sa main de sa joue. Elle était mouillé. Pas des larmes de Tonks, mais des siennes. Remus pleurait rarement, et jamais pour rien. Il regarda, hébété et malheureux, sa main mouillé. Puis, il porta son autre main à sa joue, et essuya quelques larmes. Combien de fois avait-il pleuré dans toute sa vie ? La dernière fois où il s'était sentit aussi triste, c'était le jour, où il était devenu un loup-garou... Un loup-garou. Il détestait ce nom, qui le qualifiait. A la limite, il préférait être encore traité de monstre. Car c'était ce qu'il était. Mais savoir quel monstre il était lui faisait mal, car il n'aimait pas cette partit de lui. Non, il la haïssait plus que tout. Il se haïssait lui même...

Remus avait complètement oublié la mission. Une mission ? Quel mission ? Et quel importance cela pouvait avoir, comparé à elle... Comparé à sa tristesse... Leur tristesse... Il avait envie de mourir. Il avait le regard viré sur elle, et la regardait s'éloigner de lui... Il resta là, immobile, incapable de bouger. Ses jambes ne semblaient plus vouloir ni pouvoir le porter. Les larmes coulaient sur ses joues, et il était bien incapable de les arrêter, et de reprendre ce visage impénétrable qui lui était tant coutume.

C'est alors qu'elle trébucha, et tomba durement sur les genoux. Elle n'était pas loin, à peine à dix mètre. Bien qu'il la savait maladroite, Remus sentit son coeur s'arrêter lorsqu'il ne la vit pas se relever... S'était-elle fait mal ? Était-elle gravement blessé ? A la tristesse venait de s'ajouter l'inquiétude. Alors il trouva la force, pour faire un pas devant l'autre. Lorsqu'il fut près d'elle, il put voir qu'elle s'était assise, et avait ses deux jambes repliées. Et elle pleurait... Le visage ravagé par la tristesse, Remus s'assit à côté d'elle, le visage pâle et brillant de larmes.

- Ça... Ça va ? Tu t'es fait mal ? Fais moi voir tes genoux... Je... Je vais te ramener chez toi, et te guérir...

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